Pourquoi consulter?

Lorsque vous êtes inquiet pour votre enfant, ou que vous avez été alerté par l’école, quand vous éprouvez des difficultés en tant que parent, ou que vous avez le sentiment d’avoir tout essayé, quelques séances avec un psychologue suffisent bien souvent à trouver des solutions.

Chez le jeune enfant :

Chez le jeune enfant, les difficultés psychologiques s’expriment souvent à travers le corps (maux de tête, de ventre…), le comportement (colères, refus…), ou des comportements régressifs. L’école peut également alerter sur certaines difficultés (dans le lien aux autres ou dans les apprentissages) qui peuvent ne pas apparaitre à la maison.

D’une manière générale, certains symptômes peuvent vous mettre en alerte par rapport au bien-être de votre enfant. Certains symptômes sont parfois passagers, mais il peut être utile de consulter lorsque ceux-ci s’installent, malgré vos tentatives d’aider votre enfant à les soulager :

  • Il a des difficultés à s’endormir, se réveille la nuit, fait des cauchemars
  • Il refuse toute autorité, est en opposition permanente
  • Il fait des crises de colères
  • Il est agité, décrit comme hyperactif
  • Il refuse de manger
  • Il régresse (énurésie ou encoprésie)
  • Il manifeste de la jalousie face à l’arrivée de la petite sœur ou du petit frère
  • Il bégaie ou a un retard dans la parole
  • Il est inquiet quand vous vous éloignez, éprouve de l’anxiété de séparation

Chez l’enfant plus âgé :

En grandissant, d’autres symptômes peuvent apparaitre :

  • Ses résultats scolaires chutent (blocages, phobie scolaire, difficultés d’apprentissage, difficulté de concentration)
  • Il fait des cauchemars, refuse de s’endormir
  • Il a des comportements agités, voire agressifs, il répond à l’adulte
  • Il a des comportements de retrait (il n’a pas confiance en lui, ne répond pas quand on l’embête)
  • Il des difficultés relationnelles (copains, professeurs, famille…)
  • Il a des peurs (d’aller à l’école, au quotidien, de séparation)…

Chez l’adolescent :

La « crise d’ado » est un passage qui peut être difficile pour le jeune et peut se traduire par :

  • L’isolement, le désinvestissement des relations (reste dans sa chambre, n’apprend plus au lycée, joue aux jeux vidéos)
  • Une utilisation excessive des écrans : téléphones portables, réseaux sociaux, “dépendance” aux jeux vidéo
  • Un refus de dialogue avec ses parents
  • Des troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie, hyperphagie)
  • Une baisse inhabituelle des  résultats scolaires
  • Une victimisation dans le groupe (se plaint de ne pas avoir d’amis, suspicion de harcèlement ou de racket)
  • Des questionnements sur la sexualité (rapport au corps, complexes, provocation…)
  • Des conduites à risques (vols, fugues, drogues…)…

Chez le jeune adulte :

Le jeune adulte est dans une phase de vie pleine de transitions où il faut faire face à de nombreux changements dans sa vie (rentrée dans les études supérieures, premier emploi, premier logement…) Cette phase particulière peut être synonyme :

  • D‘inquiétudes particulières (examens, entretien d’embauche..)
  • D’anxiété (éco anxiété, crises d’angoisses ou trouble panique, anxiété sociale, phobie…)
  • De TOCs (Trouble Obsessionnel Compulsif)
  • De dépression (sentiment de dévalorisation, d’impuissance, d’abattement, de tristesse, de culpabilité, de fatigue, d’idées suicidaires…)

Parents :

  • Quand vous avez l’impression de passer votre temps à crier
  • Quand vous avez besoin de répéter plusieurs fois la même chose sans résultat
  • Quand vous ne comprenez pas le comportement de vos enfants
  • Quand vous n’arrivez pas à discuter avec vos enfants
  • Quand vous ne savez pas répondre aux questions de vos enfants
  • Quand le moment des devoirs devient source de tensions
  • Quand vous voulez préparer vos enfants à l’arrivée d’un frère ou d’une sœur , ou a la création d’une famille recomposée
  • Quand vous souhaitez aider vos enfants lors d’une séparation….

En périnatalité :

Plusieurs situations peuvent amener à une consultation d’accompagnement périnatal

  • Quand l’enfant ne vient pas (difficulté à être enceinte, fausse couches, échec de PMA (Procréation médicalement assistée). C’est une souffrance pour la mère, le père qui ne voient pas leur désir d’enfant se réaliser. Ils vivent la perte, la déception, l’espoir, la colère, la révolte, la tristesse, la solitude. Le rôle du psychologue est de les aider à reconnaître leurs émotions intenses, à les accepter pour pouvoir traverser cette épreuve au lieu de la subir.
  • L’aide médicale à la procréation (PMA): les techniques de procréations assistées sont particulièrement intrusives tant au niveau du corps qu’au niveau du couple et de son intimité. L’ascenseur émotionnel vécu par les personnes en parcours de PMA peut être particulièrement fatiguant et éprouvant, d’où la nécessité d’un accompagnement spécifique pour ces parcours difficiles et douloureux.
  • La grossesse: une femme enceinte peut ressentir différentes émotions, des doutes, des inquiétudes, autour du bébé qu’elle porte, du bébé qu’elle imagine et aussi de la mère qu’elle sera, du père, de sa famille.
  • La naissance: quand les parents vivent une naissance traumatisante (comme une naissance prématurée, une complication à la naissance, un accouchement difficile)
  • La relation précoce parent-bébé: quand l’enfant naît, la mère et le père rencontrent leur bébé et commencent à construire une nouvelle relation avec lui. Les premiers liens avec leur enfant peuvent parfois être perturbés lorsque la grossesse a été difficile, lors d’une histoire familiale douloureuse, d’un problème au sein du couple, d’un accouchement difficile ou traumatique.